Avec un taux de chômage élevé, les chances de trouver un emploi intéressant sont réduites. Dans cette situation, de nombreuses personnes décident de demander la capitalisation des allocations de chômage. Malgré la pandémie et la situation toujours compliquée que traversent des milliers d’entreprises, l’esprit d’entreprise reste l’une des principales options des français. En effet, le statut d’entrepreneur est une option d’avenir en hausse chez les jeunes, devant le statut de fonctionnaire ou le travail dans une grande entreprise.
Si vous êtes depuis peu au chômage, c’est peut-être le moment de créer votre propre entreprise. Dans cet article, nous vous expliquons en quoi consiste la capitalisation des allocations de chômage et quelles sont les conditions nécessaires.
Comment capitaliser les allocations de chômage ?
La capitalisation des allocations de chômage est une mesure de soutien très intéressante pour les chômeurs désireux de créer leur propre entreprise en tant qu’auto entrepreneur. Elle permet de payer le montant restant des allocations de chômage (niveau contributif) en un seul versement.
Son intérêt réside dans le fait que ce versement forfaitaire de chômage pôle emploi permet de faire face à l’investissement nécessaire à la création de l’entreprise. En fait, elle est conditionnée par ces investissements.
La capitalisation du chômage ou le versement d’une somme forfaitaire sont très répandus. Chaque année, des dizaines de milliers de nouvelles demandes sont introduites pour capitaliser le chômage et devenir indépendant.
Les mesures approuvées par le gouvernement ces dernières années ont augmenté le nombre de bénéficiaires possibles, notamment en supprimant les restrictions à la capitalisation en tant qu’associé d’une société à responsabilité limitée.
Qui peut en bénéficier ?
La capitalisation de l’allocation de chômage est le versement en une seule fois d’une allocation de chômage pour commencer une activité professionnelle. Pour l’obtenir, il faut justifier le but de l’investissement, qui doit être exclusivement lié à l’entreprise.
il s’agit d’une mesure visant à encourager et à faciliter les initiatives d’auto-emploi parmi les personnes qui bénéficient d’une allocation de chômage contributive. Et cela, en payant la valeur actuelle du montant de l’allocation qui reste à percevoir aux bénéficiaires qui en ont l’intention. Voici les conditions requises :
S’associer de manière stable, en tant que travailleur ou partenaire de travail, à des coopératives ou à des sociétés de propriété des travailleurs déjà créées.
Exercer une activité en tant que travailleur indépendant : ceux qui s’inscrivent comme travailleurs indépendants ne sont pas concernés. Ils signent un contrat avec une entreprise avec laquelle ils avaient une relation contractuelle immédiatement avant la situation légale de chômage.
Utiliser le montant pour effectuer un apport au capital social d’une entité commerciale nouvellement créée ou créée dans un délai maximum de 12 mois avant l’apport. A condition de détenir le contrôle effectif de la société, d’y exercer une activité professionnelle et d’être inscrit à la sécurité sociale au régime spécial des travailleurs indépendants.
Il peut donc être demandé par tous les chômeurs qui perçoivent une allocation pôle emploi en raison de la cessation définitive de leur relation de travail et qui peuvent justifier de la nécessité de ce capital pour un investissement commercial.